08 décembre 2006

Toujours plus vite : Un copyright en deux minutes

Protéger son oeuvre ou sa création est le souci majeur de tout créateur. Le dépôt de sa marque, de son logo ou invention, entre autres, passe par l'incontournable INPI. En revanche, pour une oeuvre littéraire les moyens de la protéger sont nombreux. L'un d'entre eux, existant depuis plusieurs années aux Etats-Unis, est proposé sur le Net par Copyrigth France. Il permet de protéger les droits d'auteur à vie, plus... 70 ans dans 162 pays. Le premier prix est de 7,5 euros. Cette protection est immédiate car le dépôt de la création est horodaté en deux minutes environ. On peut donc faire un dépôt avant de le diffuser. Utile sur le web.

07 décembre 2006

Francophonie : je t'aime, moi non plus

La francophonie ne semble pas être le grand cousinage aimable et si ouvert que l’on prétend être. De fait ces cousins ne s’aiment pas ou pas beaucoup ; les uns reprochent la prétention de l’un, d’autres accusent les autres de créoliser la langue française. L’ostracisme stupide existe bel et bien en francophonie et rares sont ceux sur le Web qui font preuve d’intelligence (nous en connaissons au moins deux, au Canada et nous en félicitons… Pas d’autres ailleurs). En littérature, notre domaine, les échanges et les partenariats entre sites, qu’ils soient Canadiens (hors-mis la Fondation fleur de lys, au Québec, avec Ecrivain-Avenir, en France), et Belges, pour les plus représentatifs, sont rares ou inexistants. Un proscription de mauvais aloi à laquelle on devrait tenter d’y remédier. En attendant de problématiques résultats, voici quelques sites Belges utiles et intéressants :
http://juppiter.fltr.ucl.ac.be/FLTR/ROM/nouvelle.html : Ce site appartient au département d'études romanes de l'Université de Louvain. Il s'agit de la présentation d'un projet de recherche portant sur la nouvelle contemporaine, et plus particulièrement sur les nouvellistes belges de 1830 à nos jours.
http://users.skynet.be/thomas/: On trouve plus de 93 nouvelles fantastiques et de science-fiction qu'on peut lire directement sur la toile. Toutes sont écrites par un certain auteur belge du nom de Claude Thomas qui, s'il donne accès gratuitement à tous ses textes, ne se gêne pas http://www.ibelgique.com/ancion/: La maison de Nicolas Ancion est la page personnelle d'un auteur belge (Ancion) qui a décidé de se publier sur Internet. Son site rend disponible, en ligne, ses nouvelles et ses romans. Il est à noter que les ouvrages d'Ancion sont également diffusés par un « éditeur-papier » (les éditions Luc Pire et de l'Hèbe).
http://www.sitartmag.com/litteraturebelge.htm : La littérature Belge existe telle ? Réponse (un début), là.
http://www.revue-analyses.org/document.php?id=195 : Où les Canadiens francophones démontrent que les littérateurs français ignorent leurs collègues belges…
http://www.lamediatheque.be/LeSite.htm : Une association sans but lucratif dont l'objectif est le prêt de médias auditifs et audiovisuels en Wallonie et à Bruxelles. 800.000 médias sont proposés aux membres de l'asbl via 13 centres de prêt fixes et 4 centres de prêt mobiles (discobus)
http://www.ulb.ac.be/rech/inventaire/unites/ULB043.html : Centre spécialisé dans l'étude historique de la littérature et des manifestations culturelles en Belgique aux XIX et XXe siècles
http://www.ulb.ac.be/philo/cedic/cedic.htm : Centre de l'Édition et de l'Imprimé contemporains (Cédic)

06 décembre 2006

Education. Lettres : faire part d'une mort annoncée

Il y a vingt cinq ans, la filière Lettres était le refuge des réfractaires (ou nuls) en maths. Elle bénéficiait également de l’envie des parents d’éviter à leurs enfants le statut d’ouvrier (ce qui était un souhait à courte vue) et d’en faire des intellectuels. Des « cols blancs. » La possibilité d’en faire des fonctionnaires sécurisés, professeur de français ou mieux, de philo, remplissait les bancs des facs. Presque toutes nos copines (je précise : pour les garçons) avaient une licence de lettres ou de philo. Elles étaient de passionnante compagnie. Le pragmatisme économique et le simplisme culturel est passé par là : la filière Lettres se meurt. Ses effectifs ont baissé de 28 % en quinze ans. Ils se rapprochent du seuil des 10 % du total des effectifs des formations générales, « seuil en deçà duquel la série serait menacée d'extinction », observent les inspections générales. Remarquez, les matières complexes n’ont pas augmenté notablement pour autant : la série scientifique n’a progressé que de 4 %. La difficulté semble toujours être évitée par nos chers ados. Il reste que des études menant à des métiers semblant d’avenir, progressent : l’assistanat social, par exemple. Le libéralisme et la mondialisation sauvage n’est pas le seul coupable de nos maux sociaux : l’attirance pour la facilité y est pour beaucoup aussi.

05 décembre 2006

Les "tout m'est dû"

Il est admis que tout ce qui est gratuit ni se respecte, ni a de valeur. Avec sa gratuité (qui se restreint) Internet a fécondé une genération jusqu'alors discrète : celle des "tout m'est dû". Celle-ci, si elle écrit ou se lance dans l'écriture, devrait profiter de cette particularité momentanée du Net pour s'informer avant et à moindre frais sur le site du Syndicat National de l'Edition. Elle saura comment faire un livre, comment il se vend ou comment le vendre. Pouvoir aussi s'informer sur les règles et conventions régissant les métiers du livre. Il ne leur sera pas non plus inutile de connaître la valeur du travail et du service rendu en consultant correcteurs.com. Mais on peut aussi s'en passer et corriger son bouquin soi même...
Il y a également des "éditeurs" qui publieront un livre sans demander un centime. Avec tout cet acquis, les "tout m'est dû" peuvent tenter de promouvoir et de vendre leur oeuvre sans dépenser un sou. Et si aucun n'a été vendu (ça arrive très souvent), ils se seront au moins fait plaisir. Enfin, si on veut se recycler, préférer les métiers du livre plutôt que d'en écrire un, il est possible également de consulter la page emploi et formation. Et là, ceux qui réussiront et qui considèrent que tout service doit être gratuit, trouveront logique et normal d'être payés pour ce qu'ils produisent.