05 décembre 2006

Les "tout m'est dû"

Il est admis que tout ce qui est gratuit ni se respecte, ni a de valeur. Avec sa gratuité (qui se restreint) Internet a fécondé une genération jusqu'alors discrète : celle des "tout m'est dû". Celle-ci, si elle écrit ou se lance dans l'écriture, devrait profiter de cette particularité momentanée du Net pour s'informer avant et à moindre frais sur le site du Syndicat National de l'Edition. Elle saura comment faire un livre, comment il se vend ou comment le vendre. Pouvoir aussi s'informer sur les règles et conventions régissant les métiers du livre. Il ne leur sera pas non plus inutile de connaître la valeur du travail et du service rendu en consultant correcteurs.com. Mais on peut aussi s'en passer et corriger son bouquin soi même...
Il y a également des "éditeurs" qui publieront un livre sans demander un centime. Avec tout cet acquis, les "tout m'est dû" peuvent tenter de promouvoir et de vendre leur oeuvre sans dépenser un sou. Et si aucun n'a été vendu (ça arrive très souvent), ils se seront au moins fait plaisir. Enfin, si on veut se recycler, préférer les métiers du livre plutôt que d'en écrire un, il est possible également de consulter la page emploi et formation. Et là, ceux qui réussiront et qui considèrent que tout service doit être gratuit, trouveront logique et normal d'être payés pour ce qu'ils produisent.