09 février 2007

Francophonie et peau de chagrin

Rien n'y fait. Ni cousinage, ni fraternité ni liens communs. La notion de francophonie s'en va à la dérive, quels que soient les efforts des uns et des autres pour, non pas la promouvoir (c'est déjà un vœu pieux), mais simplement pour la maintenir à son pauvre niveau de flottaison.
Ainsi, au québéc, le principal éditeur Francophone de l'Etat fédéral Canadien, est contraint de fermer boutique par manque de moyens et de support de ses édiles politiques. Nous ne souhaitons pas donner notre avis ( et pourtant...) sur cette démission régalienne, au risque de faire des bourdes ; simplement, être dignes comme l'est Serge-André Guay, son président fondateur et vous transmettre son message. Et prendre acte.
"Après quatre longues années d'efforts et de bénévolat, la maison d'édition de la Fondation Littéraire Fleur de Lys sera forcée de fermer ses portes d'ici quelques semaines sans une aide gouvernementale d'urgence de la part de la ministre québécoise de la culture, l'Honorable Line Beauchamp. Seule la librairie demeurera en ligne à titre de témoignage de nos efforts. Le temps est venu, plus que jamais, de faire pression sur la ministre si vous souhaitez que notre Fondation poursuive sa mission. Il vous revient donc, chers auteurs et lecteurs, membres de la presse et vous, Madame la ministre, de décider du sort du seul et unique éditeur libraire francophone sans but lucratif sur Internet au Québec. A vous tous de décider si le Québec demeure au dernier rang de l'édition en ligne dans les pays Occidentaux développés. Voici l'adresse électronique de le ministre":
line.beauchamp@mcc.gouv.qc.ca

2 Comments:

At 13 février, 2007 10:02, Anonymous Anonyme said...

La francophonie ne devient pas une peau de chagrin parcequ'un éditeur, pour important qu'il soit, connait des difficultés. Le monde de l'édition en particulier et du livre en général est dans une phase de recomposition tant les changements induits par les nouvelles technologies (en particulier pour la distribution) sont importants. En appeler aux pouvoirs publics ? Pourquoi pas. Mais que peut un gouvernement dans ce cas ? Une subvention ? Est-ce judicieux ? Est-ce raisonnable ?
Le soutien utile est probablement d'une autre nature, plus foncière : le soucis permanent de promouvoir une culture autonome, originale et spécifique, indépendante des pressions du marché. Repenser la culture entermes d'idées et pas de biens culturels.
Je rêve, je rêve... Mais sans rêves, pas de littérature !

PS : Ce point de vue n'ote rien à la tristesse engendrée par la disparition probable d'un nouvel éditeur, même si ses choix ne sont pas les miens, je suis navré qu'il soit contraint à ne plus pouvoir les exprimer.

 
At 14 mai, 2008 18:01, Blogger http://peurnoire.unblog.fr/ said...

Je recherche un conseiller en écritures. J'ai écris 23 chapitres d'un genre polar, j'ai du mal à trouver une fin qui soit bien dans le ton du roman noir..

 

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